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24 avril 2025L’indemnité de congés payés est un élément crucial dans la gestion des ressources humaines, car elle garantit aux salariés une rémunération équitable pendant leurs périodes de repos. Pour comprendre comment calculer cette indemnité, il est essentiel de maîtriser les deux méthodes principales : la règle du 1/10e et le maintien de salaire. Dans cet article, nous allons explorer ces méthodes, leurs applications, et fournir des exemples concrets pour une meilleure compréhension.
Calcul de l’indemnité de congés payés
Le calcul de l’indemnité de congés payés repose sur deux approches distinctes : la méthode du 1/10e et celle du maintien de salaire. Chaque méthode a ses propres avantages et inconvénients, et l’employeur doit toujours choisir celle qui est la plus favorable pour le salarié.
La méthode du 1/10e
Cette méthode consiste à attribuer au salarié une indemnité équivalente à 1/10e de sa rémunération brute totale perçue pendant la période de référence. Cette période s’étend généralement du 1er juin de l’année précédente au 31 mai de l’année en cours. Par exemple, si un salarié a gagné 30 000 € bruts sur cette période, son indemnité pour deux semaines de congés serait de 3 000 €, soit 1 500 € par semaine.
La méthode du maintien de salaire
La méthode du maintien de salaire consiste à verser au salarié un montant équivalent à ce qu’il aurait perçu s’il avait travaillé durant cette période. Pour un salarié gagnant 2 000 € par mois et prenant 14 jours de congés, l’indemnité serait calculée comme suit : (2 000 / 26) x 14 = 1 076,92 €. Cette méthode est souvent plus avantageuse pour les salariés ayant récemment changé de statut de travail ou bénéficié d’une augmentation.
Application des méthodes de calcul

L’application de ces méthodes nécessite une compréhension approfondie des règles et des exceptions. Par exemple, en cas de salaire variable, la méthode du 1/10e peut être plus favorable, tandis que le maintien de salaire est préférable pour les salariés ayant récemment augmenté leur temps de travail ou leur salaire.
Cas particuliers
En cas de rupture de contrat, une indemnité compensatrice de congés payés peut être due au salarié si celui-ci n’a pas pu prendre ses congés acquis. Cette indemnité est calculée selon la même logique que l’indemnité de congés payés, en choisissant la méthode la plus favorable entre le maintien de salaire et la règle du 1/10e.
Jours de fractionnement
Les jours de fractionnement sont des jours supplémentaires de congés que les salariés peuvent obtenir sous certaines conditions. Pour en bénéficier, il faut avoir acquis au moins 15 jours de congés payés, prendre 12 jours continus entre le 1er mai et le 31 octobre, et avoir un reliquat de congés après cette période.
Calcul des jours de fractionnement
Le calcul des jours de fractionnement dépend du nombre de jours de congés restants après la période légale. Par exemple, si un salarié a entre 3 et 5 jours de congés restants, il bénéficie d’un jour de fractionnement. S’il a entre 6 et 12 jours, il bénéficie de deux jours.
Exemples concrets

Pour illustrer ces méthodes, prenons quelques exemples concrets :
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Exemple 1 : Un salarié gagne 2 500 € par mois et prend 10 jours de congés. Selon la méthode du maintien de salaire, son indemnité serait de (2 500 / 26) x 10 = 961,54 €.
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Exemple 2 : Un salarié a gagné 36 000 € bruts sur l’année de référence. Pour 15 jours de congés, son indemnité selon la méthode du 1/10e serait de 36 000 € / 10 = 3 600 €, soit 1 800 € pour deux semaines de congé.
Le calcul de l’indemnité de congés payés est un processus complexe qui nécessite une compréhension approfondie des deux méthodes principales : la règle du 1/10e et le maintien de salaire. En choisissant toujours la méthode la plus favorable pour le salarié, les employeurs peuvent garantir une rémunération équitable pendant les périodes de congés. Les jours de fractionnement offrent également des avantages supplémentaires aux salariés qui n’ont pas pris la totalité de leurs congés principaux. Enfin, comprendre ces règles est essentiel pour une gestion efficace des ressources humaines et pour maintenir une relation positive entre employeurs et salariés.